La Comparaison des Connecteurs en Russe et en Français | Статья в журнале «Молодой ученый»

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Рубрика: Филология, лингвистика

Опубликовано в Молодой учёный №7 (87) апрель-1 2015 г.

Дата публикации: 04.04.2015

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Илиджева, Н. В. La Comparaison des Connecteurs en Russe et en Français / Н. В. Илиджева. — Текст : непосредственный // Молодой ученый. — 2015. — № 7 (87). — С. 945-949. — URL: https://moluch.ru/archive/87/16912/ (дата обращения: 19.04.2024).

Ce travail est dédié aux questions qui se rapportent au domaine de la sémantique de l'énoncé et de l'analyse du discours. Il est question de la description, fondamentalement dans les aspects sémantique et pragmatique, des particularités des unités linguistiques (connecteurs), qui expriment n'importe quel type du rapport entre les énoncés. Dans la recherche, il y a une analyse comparative des connecteurs de la langue russe et du français.

Mots clés: Adverbe, coordination, coordonnant, conjonction, connecteur, discours, mot de liaison, subordination.

 

L’étude de la coordination, qui est connu par tous les linguistes, à première vue, semble être d’une banalité excessive et déroutante, tant on est habitué à la célèbre formule «Mais où est donc Ornicar?». Les approches de la coordination sont multiples et constamment renouvelées: logique, morphologique, syntaxique, énonciative, typologique et les autres [17; p. 406].

Avant de parler des des coordonnants, ou des connecteurs, il faut répondre à la question «Que peut-on comprendre par la notion «Connecteur»?».

L'utilisation du terme «connecteur» dans la linguistique moderne remonte à une des versions de la théorie des types sémantiques, ou des catégories sémantiques qui a été élaborée aux années trente par les logiques de l'École de Varsovie. Dans leurs recherches, ils se basaient sur les principes de dégagement des catégories proposés par Aristote et développés par les scientistes de Moyen Âge. Il est connu qu'Aristote a divisé les expressions selon leur capacité de composer des actes du discours indépendantes et a distingué deux catégories sémantiques. La première inclut les expressions qui ont les significations indépendantes. Elle a pris le nom des «catégorèmes», ou les «unités catégorématiques», qui selon Aristote comprennent le nom ayant pour fonction de détermination des objets, et la proposition (ou la phrase) ayant pour fonction de détermination de la position des objets qu'on peut juger du point de vue d’authenticité et de mensonge. La deuxième catégorie inclut les unités linguistiques, qui n'ont pas les significations indépendantes et ne s'emploient qu'avec les mots indépendantes. Elle s'appelle «syncatégorèmes».

En se basant sur cette différence fondamentale dans les significations de catégories, les logiciens de l'école de Varsovie ont créé les classifications des types de signification qui est transmis par les unités de la langue: «les catégories de base» (nom et phrase) et «les opérateurs». Étant les unités au sens «pas complet», les derniers doivent combiner avec les autres unités qui complètent leurs lacunes sémantiques. Alors, ils jouent le rôle de fonctions qui transforment les catégories initiales de base dans les catégories dérivées de base, d'où vient leurs nom «opérateur» («функтор» en russe). Dans ce système, les connecteurs composent un des sous-classes des opérateurs, justement les opérateurs polyvalents qui transforment deux phrases dans l'unité du même type et, par conséquent, sont les connecteurs, par exemple, la conjonction «parce que» est le connecteur, comme elle influe les deux unités de type de phrase. Cet emploi du terme «connecteur», emprunté aux logiciens par les représentants de la linguistique structurale, justement américaine dans le «Dictionnaire linguistique» de J. Dubois: «En linguistique distributionnelle, le connecteur est un opérateur susceptible de faire de deux phrases de base une phrase transformée» [7].

S'appuyant sur le sens initial du terme, la linguistique contemporaine considère comme les connecteurs les unités linguistiques qui établissent les rapports entre les unités de «type de phrase». Cependant, cette détermination était enfin élargie. Premièrement, on a commencé à considérer les connecteurs les expressions qui (comme «somme toute», «après tout») exigent, en qualité de premier composant du rapport, l'état des choses, qui peut mais ne doit pas être exprimé par les moyens linguistiques. Deuxièmement, on a commencé à considérer comme les connecteurs les expressions dont la fonction dans l'énoncé est limitée seulement par l'expression de l'appréciation subjective de l'état des choses décrit par le sujet parlant.

Le terme «connecteur» est opposé au terme «opérateur»: «opérateur» (par exemple, «ne... que», «presque», «même») agit au niveau d'un seul énoncé ou d'une seule phrase simple, réalisée par l'énoncé donné. La fonction de l'opérateur est qu'il change les sens de l'énoncé donné et son rôle dans la structure du raisonnement.

À la différence de l'opérateur, le connecteur ne change pas le sens des énoncés liés par lui. Sa fonction est un établissement des rapports déterminés entre les deux ou plusieurs énoncés, en donnant au chacun son propre rôle dans la réalisation du but communicatif du sujet parlant (par exemple, «donc», «mais» et «puisque»). De la même façon que dans le cas avec les opérateurs, le rapport entre les énoncés liés peut être imarqués, et c'est le connecteur qui porte unicité dans l'interprétation de ce rapport.

Dans la classe des connecteurs on distingue traditionnellement quelques types fondamentaux selon telle fonction sémantique qu'ils accomplissent dans l'énoncé.

Selon O. Ignkova-Manzotti, le connecteur est une unité linguistique dont la fonction est à exprimer les différents types des rapports qui existent entre les deux composants liés à son aide, ayant le caractère prédicatif et exprimés implicitement et explicitement. Elle explique son choix de cette détermination par séries de raisons:

-          la notion généralisée «unité linguistique» laisse ne donner aucune limites préliminaires envers le statut lexico-grammatical des unités qui se rapportent à la classe de connecteurs;

-          la remarque de «deux composants liés» permet exclure de la quantité des connecteurs les expressions de la façon de «je dois dire que»..., c'est-à-dire, les unités linguistiques dont l'utilisation n'exige pas la présence du premier «terme de rapport» auquel on «joint» l'énoncé;

-          «exprimés implicitement et explicitement», ça veut dire que, premièrement, tous les deux parties liées ne sont pas toujours exprimées explicitement, parfois il faut les restituer du contexte ou de la situation extralinguistique mais il y a toujours la possibilité de leur rétablissement, de l'explicitation; deuxièmement, cette condition ne laisse pas considérer comme les connecteurs tels unités qui ne font pas la liaison avec l'énoncé initial à titre de leur signification.

Selon Christine Meunier [11] le russe comme le français connaît la possibilité de créer des zeugmes sémantiques et syntaxiques; la coordination des prédicats pose le même problème qu'en français: s'il y a la coordination de deux termes d'un énoncé ou celle de deux propositions dont la deuxième serait elliptique.

Les listes de coordonnants proposés par la grammaire traditionnelle varient de ceux d'autres ouvrages:

-          En russe, il y a beaucoup de doublets qui posent beaucoup de problème: и et да, тоже / также, или / либо, не то / то ли, а / но, зато / однако, значит / следовательно / стало быть / следственно.

-          Dans certaines langues naturelles, il existe un lien entre les trois connecteurs forts comme «et», «où» et «si». En russe, pour le «si» de condition il y a «и«, «либо», «если», et pour la particule interrogative indirecte il existe «ли».

-          Malheureusement, en russe, la liste des coordonnants n'est guère fixée.

Peškovskij parle d'adverbes et de mots incises qui ont acquis une nuance, nommée conjonctive. Ils jouent un rôle d'auxiliaire de conjonction dont une conjonction est accompagnée. Dans la langue russe contemporaine, le phénomène d'expansion des connecteurs est souligné sur le compte des autres parties du discours; La Grammaire russe de l'Académie appelle ces termes «analogues de conjonctions» («аналогии союзов»). Pour le français, ce phénomène est constaté par D.Creissels.

Dans la plupart des ouvrages russes ou consacrés au russe, on peut retrouver les distinctions proposées dans les trois grammaire évoquées par André Rousseau.

Il y a trois types de coordonnants selon Rozental:

-          copulatifs (соединительные: да, и, ни... ни, etc.);

-          disjonctifs (разделительные: или, либо, то...то, etc.);

-          adversatifs (противительные: а, зато, но, однако, etc.);

6 classes selon Šanskij:

-          copulatifs (соединительные: и, да, и...и, ни...ни, также, тоже);

-          adversatifs (противительные: но, а, да, зато, же, всё же, однако);

-          disjonctifs (разделительные: либо, или, либо...либо, или...или, то...то, не то...не то, то ли...то ли);

-          comparatifs (сопоставительные: как...так и, не только...но и);

-          adjonctifs (присоединительные: и, да и, да и то);

-          explicatifs (пояснительные: то-есть, как-то, или, а именно).

Il manque toujours les consécutifs, si la classification s'est affinée. Comment on peut l'expliquer? Le fait est que les coordonnants consécutifs ne sont pas des conjonctions primaires, mais des formes verbales figées ou des adverbes qui ont passé de leurs partie du discours originelles vers celle des connecteurs.

La Grammaire de l'Académie de 1960 propose quatre classes de coordonnants:

-          conjonctions copulatives;

-          adversatives;

-          disjonctives;

-          explicatives.

Celle de 1980 distingue d'abord les séries ouvertes et les séries fermées et à l'intérieure de ces deux grandes catégories, elle multiplie les classes et les nuances, ce qui donne un ensemble très confus.

Alors, on peut faire une liste de coordonnants minimale, mais fondamentale, en croisant les listes relevées. On obtient aussi dans une classification sémantique:

-          les conjonctions copulatives и et да;

-          les conjonctions disjonctives или (réitéré ou non) et les conjonctions réitérées не то et то ли;

-          les conjonctions adversatives а et но.

Les connecteurs susceptibles d'exprimer, d'un côté, l'implication, de l'autre côté, la non-implication, ne font pas l'unanimité dans les ouvrages retenus. Il en ressort que les quatre sous-systèmes proposés par A. Rousseau [17], fondés sur une base sémantico-logique, ne semble pas tous également pertinents pour le russe.

Ces sous-systèmes:

-          «Conjonction — disjonction» (fonctionne pour le russe comme pour le français: ex., ni...ni — ни-ни;

-          Regroupe «donc» et «car», fonctionne en russe avec des connecteurs dont le statut reste à préciser: les donc sont parfois les différentes parties du discours (verbes ou adverbes); les linguistes hésitent sur le statut du «ибо» qui est traditionnellement donné comme traduction de «car», qui sert à introduire une justification dans tous les cas. De plus, en russe, on relève d'un niveau stylistique élevé et n'a guère utilisé dans la langue courante.

-          En encluant «pourtant» et «or», il pose ainsi des problèmes, dans la mésure où «pourtant» est traduit dans les dictionnaires en premier lieu par «однако», mais il est plus usuel d'utiliser l'adversatif «но». Ožegov propose le connecteur «но однако». En ce qui concerne»or», on peut le traduirede manière approximative par le subordonnant тогда как (alors que) ou par l'adversatif «a«.

-          Il oppose «mais» à «mais au contraire» voit aussi deux connecteurs en russe: «a« et «но», qu'on peut aussi voir dans les autres sous-systèmes.

La liste des connecteurs en français est plus ou moins fixe. Il sont plusnombreux qu'en russe et expriment les valeurs différentes: valeur additive, consécutive, concessive, causale, etc. On distingue quatre types des connecteurs:

-          conjonction de coordination (mais, ou, est, donc, or, ni, car);

-          adverbes (d'abord, enfin, pourtant, au contraire, etc.);

-          conjonction de subordination (parce que, bien que, à condition que, etc.);

-          verbes, noms et adjectifs (il en découle que, cela revien à, à ceci s'oppose, cela a pour effet, la cause en est, etc.).

1)             Les connecteurs de la progression ou de l'énumération, on emploi les termes suivantes: premièrement, deuxièment, etc.; en premier lieu, en second lieu, en dernier lieu; premier (point), deuxième, troisième, etc.; d'abord, ensuite, puis, après, de plus, d'ailleurs, par ailleurs, en outre, d'une part, d'autre part, enfin; commencer, ajouter, terminer, finir.

D’adjonction: aussi, également, de même.

D’introduction d’un exemple ou d’une explication: par exemple, en effet, ainsi, notamment, en particulier, c’est-à-dire, à savoir, soit.

De mise en relief: surout, avant tout, tout particulièrement, a fortiori.

D’exclusion: sans, sauf, hormis, excepté, à part.

2)      Les connecteurs de cause:

parce que, puisque, comme, du moment que, dès lors que, étant donné que, du fait que;

à cause de, grȃce à, faute de, à force de, de, par, pour;

cause, raison, mautif, facteur, etc.;

découler, provenir, deriver, procéder, etc.

3)      La concéquence:

ainsi, donc, par conséquent, en consequence, aussi, c,est pourquoi, par suite, dès lors, d’où, de ce fait, du coup;

de sorte que, de façon que, de manière que, si bien que, si (tant, tellement)… que + indicative;

consequence, effet, résultat, impact, incidence, etc.;

provoquer, causer, produire, susciter, entraîner, etc.

4)      Les connecteurs de concession sont:

mais, or, pourtant, cependent, néanmoins, toutefois, tout de même, quand même, toujours est-il, cela n’empêche, il n’en reste pas moins;

certes, mais, i lest vrai que…, pourtant;

malgré, en dépit de, au méprit de;

bien que, quoique + subjonctif;

avoir beau.

5)      Les connecteurs de but:

pour que, afin que, de peur (crainte) que + subjonctif;

de sorte que, de façon que, de manière que + subjonctif;

pour, afin de, histoire de + infinitive;

en vue de, de peur (crainte) de + infinitive ou nom;

à cet effet, à cet fin;

but, dessein, fin, objet, objectif, propos, intention, visée;

les de volonté, demender, exiger, chercher, tenter, etc.

Selon les recherches précédentes, on peut citer que dans les deux langues, existent les différents points de vue, beaucoup d'approches linguistiques sur leur classification. Dans les deux langues, on peut considérer comme les connecteurs les conjonctionы de coordination et subordination, les adverbes et locutions adverbiales, les adjectifs, les groupes propositionnels, etc. Tous les deux langues ont les connecteurs d'opposition, de concession, d'explications et de justification, de conclusion, de reformulation, etc. et jouent un rôle de cohérence et de cohésion dans le texte. Les deux langues ont les connecteurs empruntés à latin: vice versa, a priori (априори), a posteriori (апостериори), de jure / de facto (де юре / де факто), qui appartiennent au discours scientifique ou officiel.

Evidemment, il y a aussi beaucoup de différences entre les connecteurs en russe et en français. Ce sont les différences dans leur quantité, dans leur classification, dans leur valeur et rôle dans les langues.

En ce qui concerne le nombre des connecteurs, il faut dire que le français est en plus riche que le russe et les français les emploient plus souvent soit dans le discours écrit, soit dans la vie quotidienne.

Par exemple, deux connecteurs russes «наоборот», «напротив» ont au minimum six équivalents: au contraire, par contre, à l'opposé, inversement, à l'inverse, contrairement à, vice versa.

Parmi les connecteurs russes, les conjonctions sont plus nombrables que les autres parties du discours. C'est pourquoi, on considère souvent comme les connecteurs seulement les conjonctions de coordination et subordination. Même en français, les autres parties de discours servent plus souvent de connecteurs.

L'autre raison est que le russe est une langue synthétique, donc pour lier les mots dans la phrase il existe les flexions. De plus, pour exprimer telle ou autre idée on peut changer l'ordre des mots, utiliser l'inversion. Quant au français, c'est la langue analytique et l'ordre des mots est plus strict, alors on emploi plus des mot-outils, plus des mots de liaison.

Du point de vue de classification, en russe la liste des connecteurs n'est guère fixée, tandis qu'en français, où il y a aussi beaucoup d’approches sur les connecteurs, cette liste est plus ou moins fixée. On peut expliquer ça par le fait qu'il y a plus de connecteurs en français qu'en russe, c'est pourquoi les connecteurs français sont étudiés par un grand nombre de linguistes.

Malheureusement, il n'y a pas de liens précis entre les connecteurs en russe et en français. Parfois un seul connecteur d'une langue correspond aux plusieurs coordonnants de l'autre, et inversement, ou les sphères de leur utilisation sont différentes. Ça pose beaucoup de problèmes au traducteurs et même aux professeurs qui ont à expliquer ces différences à leurs étudiants. Par exemple, en russe, il y a beaucoup de doublets qui peuvent être traduits différement: и et да, тоже / также, или / либо, не то / то ли, а / но, зато / однако, значит / следовательно / стало быть / следственно; pour le «si» de condition il y a «и«, «либо», «если», et pour la particule interrogative indirecte il existe «ли», la conjonction «ибо» est traditionnellement donné comme traduction de «car», qui sert à introduire une justification dans tous les cas, mais en russe ce connecteur relève d'un niveau stylistique élevé et n'a guère utilisé dans la langue courante.

Il y a les phrases qui peuvent être traduisé différemment: Son père était médecin, et mère était enseignante. — Его отец был врачом, а мать — преподавателем. / Его отец был врачом, мать же преподавателем.

Dans l'utilisation des connecteurs, la ponctuation joue le rôle différent dans les deux langues. En russe, elle est employée plus souvent: les connecteurs sont distingués par les virgules et tiret, tandis qu'en français on les trouvent moins fréquent:

Je voudrais célébrer le Nouvel An avec ma famille, par exemple _ chez mes grands-parents. — Я хотела бы отметить Новый Год с моей семьёй, например, у моих дедушки и бабушки.

Dans les constructions elliptiques, en russe on utilise tiret, tandis qu'en français il y a les articles qui peuvent accomplir cette fonction:

С одной стороны, я хотела бы поесть дома, но с другой стороны, пойти в ресторан / но с другой — пойти в ресторан. — D'un côté je voudrais manger chez moi, d'un autre côté / de l'autre aller au restaurant.

Alors, les différences entre les connecteurs en russe et en français existent dans les sphères très variée, ce qui explique l’importance de les études des connecteurs.

Mais à quoi cela sert, cette analyse comparative? L'étude des connecteurs soit en russe, soit en français a l'importance pratique du point de vue de l'utilisation des résultats de l'étude en pratique de l'enseignement de la langue française et de la traduction du français en russe et vice versa.

L'analyse comparative des connecteurs français et russes peut avoir les résultats et l'utilisation pratique, comme:

-          la description des connecteurs du point de vue didactique, théorétiques et pratiques;

-          la création de l'appareil terminologique nécessaire pour la meilleure compréhension de l'organisation logique du texte;

-          la découverte de la différence et des traits pareils dans l'utilisation des moyens linguistiques de toutes les deux langues comparées;

-          la description de la syntaxe, la sémantique et la pragmatique des classes des connecteurs qui ne sont pas étudiées toutes entières;

-          l'apprentissage des particularités spécifiques des connecteurs dans chaque langue;

-          la découverte des régularités et des faits communs propre aux langues différentes et des possibilités de leur réalisation dans les langues concrètes.

En ce qui concerne l'enseignement, on peut se baser sur cette recherche pour former les habitudes grammaires (l'utilisation des connecteurs dans les propositions, l'emploi des temps avec les connecteurs), lexicales (les sens et les significations des connecteurs) et même les phonétiques (la prononciation des connecteurs) et aussi les savoir-faire d'audition, de la lecture et de l'écriture.

Premièrement, on peut représenter le cours comme une conférence de grammaire théorique. C'est sûr qu'il est assez au moins que trois séances. Dans ce cas, il faut suivre le plan:

-          la connaissance avec de diverses conceptions et les courants linguistiques de l'étude des connecteurs;

-          la littérature, les ouvrages et les articles les plus connus sur l'objet d'étude;

-          des opinions différentes des linguistes-représentants, des approches scientifiques;

-          le choix de l'approche la plus populaire et répandue, les exemples comme les preuves de ce choix;

-          les conclusions;

-          les exercices qui aident à comprendre les résultats des séances: le niveau de la compréhension du matériel par les étudiants.

En ce qui concerne la grammaire pratique, il faut suivre l'autre plan parce qu'il est suffisant d'apprendre la classification de l'approche linguistique la plus répandue et populaire parmi les savants et professeurs. Alors:

-          la connaissance avec la classification des connecteurs;

-          l'étude détaillée d'un seul type des connecteurs pendant un cours;

-          les exercices pratiques pendant un cours;

-          les questions des étudiants;

-          la révision du matériel pour une mieux compréhension par les étudiants;

-          passage à un autre type de connecteurs;

-          enfin: la révision de tous les types des connecteurs, la préparation pour le travail de contrôle.

Pour une mieux compréhension du matériel par les étudiants on peut utiliser différents moyens d'apprentissage:

-          simple explication du matériel, écriture des exemples, des schémas, des règles sur le tableau;

-          lecture des textes avec des connecteurs, le devoir à trouver les connecteurs dans le texte;

-          audio-grammaire: le devoir à écouter attentivement les textes ou les exemples, à trouver et à inscrire les connecteurs, à transformer les propositions selon les exemples;

-          à la maison: le devoir de lecture de la théorie dans le manuel, à faire les exercices oralement et par écrit (les exercices peuvent être de types différents);

-          enfin: le travail de contrôle sur les connecteurs.

Cette analyse comparative répond à une réelle nécessité parce qu'elle a l'effet inhérent au travail de traduction qui pousse le traducteur à expliciter des connexions restées implicites dans le texte source. Dans ce cas, l'utilisation des connecteurs n'est pas seulement due au caprice du traducteur, mais répond dans bien des cas à une réelle nécessité. Plus généralement et dans une optique un peu différente, les textes source français peuvent sembler privilégier une structure discursive de type parataxique qu'il peut être difficile de maintenir dans la traduction russe. Cette tendance ne relève pas simplement d'un choix stylistique et rhétorique, mais qu'elle est inscrite dans le système même de la langue. Si on traduit des textes en en produisant fidèlement la structuration discursive, la traduction globalement n'est pas bonne, parce qu'elle se lit mal. C'est-à-dire, le texte source y perd sa cohérence, même si, du point de vue syntaxique, grammatical, lexical, la traduction est parfaitement correcte.

Alors, pour maîtriser la langue il faut apprendre bien les mots de liaison (les connecteurs), parce qu'ils font le discours plus riche, expressif. Les savoir-faire de bien utilisation des connecteurs montrent le niveau haut des connaissances de la langue étrangère. C'est pourquoi le rôle des connecteurs, de leur apprentissage, de leur comparaison avec les autres langues est évident.

 

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Ключевые слова

Adverbe, координация, coordonnant, conjonction, connecteur, discours, mot de liaison, подчиненность., coordination, subordination
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