Apercu sur I’histoire de lutte des peuples du Champa: Fulro | Статья в журнале «Молодой ученый»

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Рубрика: История

Опубликовано в Молодой учёный №9 (143) март 2017 г.

Дата публикации: 06.03.2017

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Библиографическое описание:

Омарова, У. А. Apercu sur I’histoire de lutte des peuples du Champa: Fulro / У. А. Омарова. — Текст : непосредственный // Молодой ученый. — 2017. — № 9 (143). — С. 260-263. — URL: https://moluch.ru/archive/143/40230/ (дата обращения: 19.04.2024).



Après 1954, le Vietnam a été divisé en deux parties. Dans la partie sud du plateau de la chaîne de montagne il y avaient des peuples de montagne Annamique qui se sont révoltés contre l'oppression des sud-vietnamiens. Se forment des«Fronts», parmi lesquels il y avait le Fulro créé au Cambodge et dirigé par Les Kosem et Bham Ennuol pour la restauration du Champa. Dans l'article on fait l’analyse des activités de ces fronts en langue francaise en vue d’ attirer l’attention des oxidentaux sur la. Deuxiéme symposium franco-soviétique sur l’Asie du Sud-Est avec un autre regard à ces memes evenements.

Keywords: Fulro, Les Kosem, Bham Ennuol

После 1954 года Вьетнам был разделен на две части. На южной части в горном плато Аннамской цепи находились горные народности, которые восстали против гнета южновьетнамских вьетов. Образованы «Фронты», среди которых был Фулро, созданный в Камбодже во главе с Лес Косемом и Бхам Еннулом с целью реставрации Чампы. В статье приводится анализ деятельности этих фронтов на французском языке, чтобы обратить внимание западных ученых о работе Второго советско-французского симпозиума о ЮВА с другим взглядом на эти же события.

Ключевые слова: Фулро, Лес Косем, Бхам Еннул

Le Vietnam etait coupé en deux (1954) et au sud de l’Indochine s’est installé Sud Vietnam (capitale Saigon), qui devient rapidement le théátre des opérations de ce qu’on a appelé la deuxiéme guerre d’Indochine. Tout allait changer á partir du 26 octobre 1955 oü se transforma le Sud-Vietnam en une république. Le pouvoir a commencé á déposséder les ethnies montagnardes de leurs bonnes terres. De deux cotés (est et ouest) de hauts plateaux de la chaine Annamitique les minorités ethniques (Rhadé, Jarai, Bahnar, Sédang, Churu, Raglai, Kaho, Sré, etc....) se sont mits á se soulévér [1, p. 49–58].

Les exactions et les mauvais traitements dont ils furent victimes conduisirent un certain nombre de Rhadé (Édé) qui étaient le groupe ethnique le plus évolué de tous ceux habitant sur les hauts plateaux, á organiser en 1955 dans la province du Darlac (Dác Lác) un mouvement de défense, le Front de Libération des Montagnards (FLM). Front qui, aprés avoir recu l’apport d’intellectuels d’ethnies voisines devait se transformer en mai 1958 en Bajaraka[1] organisation qui allait marquer l’histoire de la région jusqu’en 1964.

A l’origine, ces Fronts n’émirent que des revendications tres mesurées. Ils demandérent le respect de la dignité des Montagnards et la restitution de leurs terres occupées par les Vietnamiens. Les réfugiés du nord qui arrivaient en toujours plus grand nombre sur les hauts plateaux les traitaient de plus en plus mal. Pour eux, ils n’étaient que des Moi — et les militaires vietnamiens avaient une attitude toujours plus raciste et plus brutale á leur égard. L’administration viét détruisait leurs structures sociales, religieuses et économiques [2, p. 47–60]. Dans telle cituation ils organisérent le 22 février 1957 á Banmethuot, un attentat contre le président de la République du Sud-Vietnam, Ngó Dinh Diém [3,4].

Á la méme période que Saigon et les Américains tentaient de déstabiliser le Cambodge [5] le gouvemement khmer ouvrit largement les portes aux minoritaires pourchassés par la pólice vietnamienne. La, ces demiers rencontrérent des militaires qui, avec l’appui de certains membres du gouvernement du prince Norodom Sihanouk, organisaient des mouvements politico-militaires afin de libérer les Chames et les montagnards du centre Vietnam, les Khmers du Kampuchea Krom du Sud Vietnam et le Kampuchea Nord (région de Champassak au Laos) [5, p.270].

Le mouvement organisé pour libérer les habitants de l’ancien Campá- Pándurañga se structura en 1960 sous la direction d’un colonel parachutiste de l’armée khmére Les Kosem, et prit le nom de «Front de Libération du Champa». Ce mouvement devait se confédérer en 1963 avec le «Front de Libération du Kampuchea Krom» et le «Front de Libération du Kampuchea Nord», pour former le «Front Unifié de Lutte des Races Opprimées» (Fulro). Ce mouvement dont la direction fut installée á Phnom-Penh, se donna entre autres objectifs la reconstitution d’un Champa indépendant. Le 20 septembre 1964 une opération militaire menée par le Fulro prit le controle de plusieurs provinces du centre Vietnam, de la radio de Banmethuot et diffusa son programme: libérer les hauts plateaux du Champa du joug des envahisseurs vietnamiens.

Cette situation a partagé les montagnards en deux partis: les uns rejoignent la résistance communiste (Vietcong), les autres écoutent les voix de Phnom- Penh (Cambodge)[2]. Et c’est ainsi que beaucoup de Montagnards qui n’avaient jusque-lá pensé qu’á défendre leur survie par des moyens légaux, décidérent á la suite du Bajaraka qui venait d’adhérer au Front de Libération du Champa (FLC) du Phnom- Penh, une des trois composantes du Front Uní de Lutte des Races Opprimés (Fulro) qui était légal au Cambodge.

Toutes les personnes ayant vécu au Vietnam ou au Cambodge ont entendu parler du Fulro. Mais rares sont celles qui ont su ce que signifiait ce sigle «Fulro» que la presse présentait comme le mouvement anti-vietnamien.

Si les chercheurs spécialistes de la péninsule Indochinoise étaient mieux informés, ils ne l’étaient cependant pas totalement et mais méme trent ans aprés la fin de ce conflit, on ignorait toujours qui détenait ces documents et oü ils se trouvaient, tendice que les luttes des ethnies montagnardes et chames ont été considerés par leDeuxiéme symposium franco-soviétique sur l’Asie du Sud-Est (Baøi ñaêng ñaàu tieân trong taùc phaåm)[3]. Sur les materieux de ce symposium est redigé l’article de Po Dharma [6]

Ici nous essaierons de donner dans les grandes lignes un apercu sur l’histoire des evenements et des Fronts á partir du Front de Libération des Montagnards (FLM) jusqu’au Front Uní de Lutte des Races Opprimés (Fulro), с’est-á-dire les événements qui, entre 1955 et 1975, ont influé sur la situation du sud de la péninsule Indochinoise. Nous nous refererons principalement au documents cambodgiens ou aux renseignements obtenus au Cambodge en mettant surtout l’accent sur les aspects politico-militairs des sources: documents administratifs classiques traitant de problèmes, de litiges entre militants, lettres échangées entre le FULRO et les autorités vietnamiennes ou américaines, documents militaires traitant des diverses opérations menées par Fulro [7].

Il est connu que le centre du Vietnam jadis etait occupé par le royaume du Champa. Mais par la descente des Vietnamiens vers le sud (Nam Tién) toutes les terres basses bordant la mer de Chine méridionale furent annexées par l’État viét et un nombre de colons toujours plus important vint s’y installer. Á la fin du XIXe siécle, la partie occidentale du sud de l’ancien Champa (le Pándurañga) ne comptait pratiquement pas d’habitants d’origine vietnamienne. Cette région devait rester uniquement peuplée de proto-indochinois jusqu’á la fin de la premiére guerre d’Indochine.

C’est la prise de pouvoir par Ngó Dinh Diém en 1955, á Saigon, qui devait ouvrir les «pays montagnards du sud» á la colonisation viét. Á partir de cette époque, un nombre de plus en plus important de Vietnamiens, surtout des réfugiés du nord mais aussi des originaires des deltas surpeuplés du centre, allaient s’installer sur les terres des provinces de Kontum, Pleiku, Darlac, Quáng Dúc, Tuyén Dífc, Lám Dóng, en en refoulant les proto-indochinois. Le méme processus d’éviction des indigénes par l’ethnie viét, qu’á l’époque de la vietnamisation de la cote, se répétait. [3, p. 72].

L’histoire du FULRO de 1955 à 1963 commence par le premier mouvement des minorités ethniques. Il s’agit du FLM (Front de Libération des Montagnards) né en 1955 à Banmethuot, ville qui devient rapidement la capitale de la revendication montagnarde au Vietnam, dont la principale figure est Y Thih Eban. Le président Ngô Đình Diệm considère alors le FLM comme un groupuscule de rebelles dangereux et se refuse à tout compromise. Après une tentative d’attentat ratée et un durcissement de la politique de Saigon, le FLM évolue en Bajaraka et le Rhadé Y Bham Enuôl se distingue comme leader charismatique.

La question de la participation des minorités à la deuxième guerre d’Indochine a longtemps été entourée de zones d’ombre. Par aillers au Cambodge apparaissent en 1960 le FLKK (Front de Libération du Kampuchea Krom) qui cherche à récupérer la zone du delta du Mékong autrefois khmère et à défendre les intérêts des Khmers vivant dans cette région, et le FLC (Front de Libération du Champa), dirigé par le colonel Lès Kosem, dont l’objectif ambitieux est de récupérer le territoire cham postérieur à la prise de Vijaya en 1471 et Hanoi crée le FNL (Front National de Libération) au Sud-Vietnam.

Cette période (de 1955 à 1963) est donc caractérisée par la constitution des fronts qui s’opposent à la politique sud-vietnamienne. Puis à la suite d’un coup d’Etat orchestré par des généraux vietnamiens avec l’aide des Américains, le président Ngô Đình Diệm est renversé et tué en novembre 1963. Les mouvements nés au Cambodge se réunissent alors pour former le Fulro. Cette organisation a donc une origine cambodgienne et non vietnamienne ou montagnarde, ce qui n’avait pas été noté jusque lors. C’est ainsi que l’apparition du Fulro s’explique par la politique de vietnamisation des minorités menées par Ngó Dinh Diém, Nguyén Khánh, Nguyén Cao Ky et Nguyén Van Thiéu, c’est-á-dire par la République du Sud-Vietnam [11].

Durant la période (de 1964 à 1969) appelléel’âge d’or on voit les liens entre le Bajaraka et le Fulro qui a permis de faire le dialogue entre les autorités sud-vietnamiennes et les montagnards. Nguyễn Khánh, alors premier ministre, entame la discussion avec les Montagnards. Les années qui suivent sont marquées par les progrès extrêmement timides du Sud-Vietnam qui accorde aux montagnards certaines de leurs revendications. Il s’agit de la création d’un drapeau officiel pour le FULRO ou d’un corps d’armée composé de Montagnards. [4, p. 6, 12, 22.] C’est à cette époque, en 1964, que Lès Kosem entreprend alors de rallier Y Bham Enuôl à sa cause en voulant faire du leader rhadé le chef d’un FLC-Fulro-Bajaraka réunis. Les dirigeants du Bajaraka acceptent de se fondre dans le FLC-Fulro, convaincus par Lès Kosem que le combat des Montagnards était le même que celui des Cham. Y Bham Enuôl ne partage pas forcément cette vision, mais ceci ne l’empêche pas de prendre la tête du mouvement et de s’établir au Cambodge.

Cette période de l’âge d’or du FULRO correspond en même temps à son déclin rapide: les tensions, entre les chams et montagnards. Des accords commencent également à apparaître au sein du FULRO: Y Bham Enuôl accuse certains de ses collègues d’avoir mené une opération militaire désastreuse qui a conduit à l’exécution des quatre militants.. Dès 1969, près de 3000 sympathisants d’Y Bham Enuôl quittent le FULRO et rallient le gouvernement sud-vietnamien [8].

Le premier coup porté à FULRO est le coup d’Etat du général Lon Nol au Cambodge (1970), qui destitue Norodom Sihanouk et fragilise l’entente entre les autorités khmères et le FULRO. L’invasion du Cambodge par les armées du FNL, américaine et sud-vietnamienne n’arrangent pas non plus la situation car les membres du FULRO ne savent plus réellement à qui s’attaquer. Mais en 1973–1974 certains de ses membres rejoignent le FNL et mènent des actions armées dans les hauts plateaux sans aucune relation avec le centre du mouvement FULRO au Cambodge.

P.-E. Bachelet, dans son apercu sur FULRO fait remarque. Les événements s’accélèrent très vite: la progression des Khmers rouges conduit à l’implosion du FULRO au Cambodge. Lès Kosem fuit vers la France et conseille à ses collègues de rejoindre l’Ambassade de France à Phnom-Penh. Les Khmers rouges prennent l’Ambassade de France de force et quelques heures plus tard, fusillent Y Bham Enuôl et les derniers membres du FULRO restés au Cambodge. «Ce 20 avril 1975 marqua la fin de l’existence officielle du sigle Fulro» [9, 10].

L’action menée par Fulro sur les hauts plateaux au cours des années 1955–1975, ne fit donc que répéter celle des siécles précédents et ce qui s’était déjá passé au cours de 1’expansión vers le sud des seigneurs Nguyén. II ne faut donc pas s’étonner si de 1965 á 1975, comme jadis, la désespérance des ethnies proto-indochinoises et cham — c’est-á-dire des indigénes de l’ancien Champá dans l’espoir de secouer le joug des oppresseurs vietnamiens, de libérer leur pays et de retrouver la liberté ainsi que la dignité. [6, p.170]

Сonclusion

Le Fulro s’organisa pour libérer les habitants de l’ancien Champá et se structura en 1960 au Cambodge. Le 20 septembre 1964 une opération militaire menée par le Fulro prit le controle de plusieurs provinces du centre Vietnam, de la radio de Banmethuot et diffusa son programme: libérer les hauts plateaux du Champa du joug des envahisseurs vietnamiens. Il existait jusqu’au 1975.

Toutes les personnes ayant vécu au Vietnam ou au Cambodge ont entendu parler du Fulro. Mais rares sont celles qui ont su ce que signifiait ce sigle «Fulro» que la presse présentait comme le mouvement anti-vietnamien. Les luttes des ethnies montagnardes et chames ont été considerés par leDeuxiéme symposium franco-soviétique sur l’Asie du Sud-Est (Baøi ñaêng ñaàu tieân trong taùc phaåm). Sur les materieux de ce symposium est redigé l’article de Po Dharma que nous avons concideré en contexte des informations actuelles (archive de Fulro). Le «Fulro» est aneanti, mais on entend souvant son existence.

References:

1. B. Gay, «Vue nouvelle sur la composition ethnique du Campa», in Actes du séminaire sur le Campa, Travaux du CHCPI, Paris, 1988

2. Gerald C. Hickey, Free in the Forest. Ethnohistory of the Vietnamese Central Highlands 1945–1976, Yale University Press, 1982.

3. Vinh Loc, Cái goi lá «phong tráo dói til trj FULRO, Pleiku-Banméthuót, 9–1965

4. Nguyén Trác Di, Tirn hiéu phong tráo dáu tranh Fulro 1958–1969, Saigon, 1969,

5. C. Meyer, Derriére le sourire khmer, Plon, París, 1971

6. Po Dharma, Fulro:Bieán coá nhaát thôøi trong lòch söoe hay truyeàn thoáng ñaáu tranh cuûa daân toäc Champa. (Moment de I’histoire ou tradition de lutte des peuples du Campa: FULRO).

7. Dharma Po. Du FLM au Fulro: une lutte des minorités du sud indochinois 1955–1975. Paris. 2006

8. Омарова У. А., О «Фронте за освобождение угнетенных рас» в Индокитае: Фулро.(в печати).

9. P.-E. Bachelet, Du FLM au FULRO…, Paris,2013. https://indomemoires.hypotheses.org/6464

10. Жунусова (Омарова) У.А., К дискуссиям о природе полпотизма в современных международных исследованиях\\Молодой ученый, № 1(105), Казань, 2015, р.938–944 (на казахском языке)

11. Po Dharma. Baøi ñaêng ñaàu tieân trong taùc phaåm, Au sain de l’Institut d’Orientalisme de l’Académie des Sciences de l’URSS (,Институт Востоковедения АН СССР), Moscou 1991, p. 263-277


[1] Bajaraka = (Bahnar+ Jarai+ Rhade+Koho).

[2] Si les autorites cambodgiennes accorderent le soutien aux ethnies montagnardes, c’est parce que le royaume khmer etait lui-meme ausi victime du «mouvement des viet au Sud» (Nam Tien).

[3] Au sain de l’Institut d’Orientalisme de l’Académie des Sciences de l’URSS (Институт Востоковедения АН СССР), Moscou, 1991, p. 263-277, qui est introuvable.

Основные термины (генерируются автоматически): FULRO, FLM, FNL, FLC, CHCPI, FLKK, Институт Востоковедения АН СССР.


Ключевые слова

Fulro, Les Kosem, Бхам Эннуол, Bham Ennuol

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